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Présentation des espèces dominantes

Photo Nom vernaculaire Nom scientifique Description Source_url
Fauvette mélanocéphale Curruca melanocephala La fauvette mélanocéphale se nourrit majoritairement d’arthropodes, incluant une large variété d’insectes et leurs larves (en particulier des coléoptères et des hyménoptères), des araignées et occasionnellement des petits escargots2. Elle se nourrit également de fruits, particulièrement en automne et en hiver
Geai des chênes Garrulus glandarius C’est un omnivore opportuniste. Il consomme à la fois des graines (glands, noisettes, etc.), des baies, des invertébrés, des œufs et même des poussins. L’espèce est notamment connue pour faire ses réserves hivernales en cachant une quantité importante de glands dans le sol et participe de ce fait à l’expansion et la régénération des chênaies.
Pipit des abres Anthus trivialis Le régime alimentaire du Pipit des arbres est constitué principalement d’insectes, mais il consomme également des éléments végétaux en migration et en hiver, notamment des baies et diverses graines.
Serin cini Serinus serinus L’impact de cette espèce granivore sur les écosystèmes français qu’elle a investis
récemment n’a pas fait l’objet d’études.
Bruant zizi Emberiza cirlus
L’alimentation du Bruant zizi est constituée en grande partie de graines, sauf durant la saison de nidification où insectes et autres invertébrés deviennent prépondérants. Les oisillons sont notamment nourris en grande partie d’insectes.
Roitelet à triple bandeau Regulus ignicapilla L’impact de cette espèce insectivore sur le fonctionnement des écosystèmes qu’elle a
récemment conquis en France n’a pas fait l’objet de travaux.
Mésange huppée Lophophanes cristatus Le régime alimentaire de la Mésange huppée est essentiellement composé d’insectes, d’araignées et de larves. Elle consomme également des graines (notamment de conifères), des baies et des fruits mûrs. Prévoyante, elle constitue en automne des réserves en stockant de la nourriture dans des trous ou sous l’écorce des arbres.
Mésange à longue-queue Aegithalos caudatus Les invertébrés, et notamment les insectes et leurs larves, constituent l’essentiel de son alimentation. Descendant rarement au sol, elle les récupère sur les feuilles ou dans les fissures de l’écorce, et peut compléter son menu par des graines molles.
Guêpier d’Europe Merops apiaster Elle requiert de grandes quantités d’insectes volants. Les Hyménoptères sont habituellement préférés, notamment abeilles et guêpes contre lesquelles elle semble partiellement immunisée. Il chasse depuis un perchoir, effectuant des vols plus ou moins longs pour capturer et rapporter sa proie. L’abdomen des abeilles est frotté avec dextérité pour décharger le venin. Les aiguillons peuvent être retrouvés plantés sur le perchoir, mais certains sont avalés, sans doute après une détérioration préalable.
Pigeon ramier Columba palumbus Son alimentation se compose principalement de végétaux (baies, feuilles, graines, racines….) mais il consomme aussi occasionnellement divers invertébrés.

Les oiseaux ont été identifiés sur la base d’enregistreurs sonores wildlife installés au coeur de la parcelle. Les enregistrements sont ensuites analysés via le logiciel opensource Birdnet ©

Occurence des espèces dominantes

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Présentation des espèces dominantes

Photo Nom vernaculaire Nom scientifique Description
Pipistrelle commune Pipistrellus pipistrellus Les distances de prospection varient en fonction des milieux mais dépassent rarement quelques kilomètres. Très opportuniste, elle chasse les insectes volants, préférentiellement les Diptères mais aussi des Lépidoptères, Coléoptères, Trichoptères, Neuroptères, Cigales et Ephémères.
Vespère de Savi Hypsugo savii Il se nourrit de petits insectes en essaimage (lépidoptères, diptères, hyménoptères…) et chasse au-dessus des zones humides, des jardins, des lampadaires… Il chasse à une centaine de mètres de haut et peut brutalement changer de trajectoire ou se laisser tomber sur une cinquantaine de mètres. Il peut pratiquer le vol plané, technique quasi-exclusive de cette espèce en Europe.
Pipistrelle pygmée Pipistrellus pygmaeus Elle est active dans le premier quart d’heure qui suit le coucher du soleil. Les insectes volants comme des petits Diptères, dont les Chironomes, représentent l’essentiel des proies.
Noctule de Leisler Nyctalus leisleri Elle chasse au vol, parfois au-dessus des canopées, et peut aussi voler très bas, comme au ras de l’eau. Ses proies sont de petite et de moyenne taille : Diptères, Lépidoptères, Coléoptères, Hémérobiidés, Chrysopidés et aussi Ephéméroptères, Trichoptères ou Chironomes.
Pipistrelle de Kuhl Pipistrellus kulhii Opportuniste, elle consomme des Culicidés, des Lépidoptères, des Chironomes, des Hyménoptères, des Brachycères, des Tipulidés et des Coléoptères
Oreillard gris Plecotus austriacus Elle est régulièrement observée dans les espaces aériens libres ce qui la différencie de l’Oreillard roux, plus lié aux milieux fermés. C’est une spécialiste des petites proies volantes, mais elle capture à l’occasion des insectes de moyenne, voire de grande taille. Elle recherche prioritairement les Noctuidés, mais aussi les Diptères, les Coléoptères, Les Orthoptères, les Punaises et Lépidoptères
Pipistrelle de Nathusius Pipistrellus nathusii Elle patrouille à basse altitude le long des zones humides et chasse aussi en plein ciel à grande hauteur. Elle consomme essentiellement des Chironomes, et occasionnellement des Trichoptères, Névroptères, Lépidoptères, Hyménoptères et Coléoptères.
Noctule commune Nyctalus noctula La Noctule commune est opportuniste, son menu est principalement composé de Diptères et de Coléoptères, et selon son lieu de chasse, de Lépidoptères et Ephéméroptères. Elle peut effectuer des piqués à la poursuite des proies
Sérotine commune Eptesicus serotinus Opportuniste, elle se nourrit de nombreux insectes, Coléoptères, Lépidoptères, Trichoptères, Diptères et Hyménoptères, qu’elle capture en vol. Elle chasse le plus souvent à hauteur de végétation, survolant les vergers, les prairies, les pelouses, les plans d’eau ou les éclairages publics. La taille moyenne de son domaine vital est d’environ 15km2.
Grand noctule Nyctalus lasiopterus Son comportement de chasse et son régime alimentaire varient en fonction de la zone géographique ou de la période de l’année. Généralement, la Grande Noctule consomme ses proies en vols suivant des trajectoires rectilignes. Carnivore, elle ne consomme pas que des insectes (Coléoptères, Lépidoptères) mais aussi des passereaux.

Occurence des espèces dominantes